ENCORE UN PROPHETE DU DIEU VIVANT EN AFRIQUE

-Bonsoir les malades de Père

-Bonsoir Père

Nous venons de traverser la période de carême, une période pendant laquelle nous vivons la vie de Jésus Christ dans notre propre vie.  Nous avons vécu notre histoire comme celle de Jésus Christ dans le temps de carême. Vous avez reçu des messages qui vous aideront à surpasser toutes les épreuves de cette période à la manière de Jésus Christ.

Aujourd’hui, nous devons parler de la vie de Père SOFFO ou de WAMBO Jean Ernest. Je vais vous donner un bref aperçu sur la vie de Père SOFFO ou de WAMBO. Ma vie est tellement profonde si bien qu’on ne pourra pas entrer en profondeur. S’il faut aborder profondément, on aura des mois à faire et on n’en finira pas. Et chaque fois je dis : pour connaître qui est l’homme, nous allons entrer dans la vie  de WAMBO OU PERE SOFFO car nous savons qu’il y a beaucoup d’envoyés. Vous n’aurez pas à distinguer le vrai du faux car être envoyé de Dieu ne suffit pas d’avoir un bâton en main ou un crucifix en main comme je fais. Parce que beaucoup de chrétiens en ont fait. Cela  ne suffit pas pour identifier un envoyé de Dieu. Ce n’est pas le bâton que je tiens qui suffit pour montrer que je suis un envoyé de Dieu. Alors, voilà pourquoi, je demanderai à tous ceux qui peuvent relever ou enregistrer de bien le faire.

QUI EST WAMBO JEAN ERNEST ?

WAMBO Jean Ernest est un enfant né dans un village de la région de  l’Ouest du Cameroun précisément à Bandjoun dans les années 1946.

AVANT LA NAISSANCE DE WAMBO. DJIEPE ET CHIEMNIE : RENCONTRE ET MARIAGE

Mais avant même la naissance de WAMBO, un homme appelé DJIEPE s’était rendu dans un village demander la main d’une fille qui s’appelait CHIEMNIE. CHIEMNIE n’avait pas hésité de donner sa fille à DJIEPE. Alors DJIEPE avait doté sa femme comme toute jeune femme, ainsi donc CHIEMNIE et DJIEPE s’étaient mariés. Dans leur mariage, ils ont mis au monde un premier enfant, une fille qui n’a malheureusement pas survécu. C’est alors que WAMBO vient entrer dans le ventre. Le père est dans une phase de construction. Il s’en va dans un village voisin pour chercher du bambou pour la construction de sa case. C’est ainsi qu’il va attacher une charge de bambou trop lourde. Dès qu’il arriva à domicile, au moment de descendre ce lourd fagot de bambou, cela lui coupa une veine au cou et il va ainsi souffrir de cette charge et mourir sans voir naître l’enfant qu’il a mis dans le sein de sa femme. Après le deuil de son mari, CHIEMNIE va alors regagner la concession familiale, côté maternelle. C’est auprès de sa maman que CHIEMNIE va donc préparer l’accouchement de l’enfant WAMBO.

1- LA NAISSANCE DE WAMBO

Lorsque l’enfant vient au monde, c’était un jour où la nuit fût tombée en plein jour. Les coqs ont chanté, les oiseaux ont chanté et c’est ainsi que cet enfant est venu au monde entre les mains d’une maman de la concession. Voilà comment la nuit tomba le jour. Elle sortît pour demander à la maman de CHIEMNIE comment est-ce possible qu’il fasse nuit en plein jour. C’est alors que cette mère lui répondit qu’elle venait d’avoir à l’instant même un enfant nouveau né. Aussitôt, cette maman entra voir aussi l’enfant qui venait de naître et découvrant que l’enfant était enveloppé d’une membrane et s’est donc mise à déchirer cette membrane pour sortir l’enfant.

Si cet enfant mettait encore quelques minutes, on ne sait pas ce qui lui arriverait. C’est alors que l’enfant  poussa un cri. L’enfant WAMBO JEAN ERNEST était né. Et puis, CHIEMNIE  continua à vivre avec sa mère.

2- L’ENFANT WAMBO JEAN ERNEST  ET SA MERE SONT PERSECUTES

Alors, un homme viendra convoiter cette femme, « le père d’argent » (Ndlr : une sorte de propriétaire ayant droit de « vendre » la femme ou de l’envoyer en mariage comme se fut à l’époque dans le village Bamiléké).

Etant donné que le père légitime n’était plus en vie, le « père d’argent » prétextant protéger CHIEMNIE et l’enfant va alors récupérer les deux. Seulement il va revendre la mère ailleurs. Mais, le grand père paternel veillait sur elle si bien que là où elle sera vendue le grand père paternel ira la racheter avec l’enfant. Il y a quelques années, 6(six) ans à peu près que le  « père d’argent » est décédé Si je ne me trompe pas. Et le grand père est aussi mort il y a quelques années.

Le père d’argent, ayant vendu la mère et l’enfant alors, le grand père ira à leur recherche. Ainsi, le père d’argent a vendu la mère tout d’un coup à Baleng, à Bafoussam (Ndlr : un village de la région de l’Ouest du Cameroun) puis  à Bahouan dans les villages de l’Ouest (actuelle région de l’Ouest). Mais le grand père va délivrer l’enfant et la mère.

Ainsi donc, le grand père, un jour avait lutté avec le père d’argent si bien qu’il a giflé violemment ce dernier qui tomba dans un coma profond si bien qu’on vint le porter et le couvrir. Ce n’est que près de trois heures plus tard qu’il revint de son coma.

Néanmoins, malgré cela, il ne céda nullement. Il continua à chercher à récupérer la femme.  Seulement, le grand père était décidé à le mettre hors d’état de nuire.

3-LA MERE ET L’ENFANT WAMBO SONT GARDES A LA CHEFFERIE BANDJOUN POUR LEUR SECURITE

C’est alors que le grand père paternel décida d’aller garder la mère et l’enfant à la chefferie, malgré cela cet homme ne céda pas. Il se rendit à la chefferie pour corrompre les «TCHINDA » (Ndlr : les guerriers qui gardaient la chefferie).Il réussit à corrompre les TCHINDA jusqu’à reprendre la mère et l’enfant jusqu’à s’en aller. Informé, le grand père à nouveau se mit à les rechercher pour récupérer la mère et l’enfant. C’est dans un village très lointain à Bahouan que grand père mettra main sur la mère et l’enfant pour les ramener. Il revint dans le village Bandjoun remettre l’enfant et la mère à un de ses enfants très influent dans Bandjoun.

4-WAMBO GRANDIT A BANDJOUN

C’est donc entre les mains de ce père que WAMBO va grandir. Ce père devint son père adoptif. Il garda la mère et WAMBO sans aucune discrimination si bien que WAMBO fût grand sans savoir qu’il était venu d’ailleurs. Et la maman garda longuement ce secret sans dire à son fils WAMBO.

5- LES PREMIERS MYSTERES DE L’ENFANT WAMBO

C’est ainsi que l’enfant va avoir un an et à la surprise de tous, va commencer à écrire sur sa paume de main. Les parents et ses amis étaient tous étonnés pour cela. Ils observèrent la vie et les attitudes de WAMBO. Et à l’âge de cinq ans, ce père adoptif lui demanda pourquoi il faisait cela, WAMBO répondit : « j’écris ainsi dans le cahier de Dieu ».

DIEU COMMENCE A PARLER A L’ENFANT WAMBO

A l’âge de cinq ans, Dieu commence à parler à WAMBO. WAMBO commence à recevoir les MESSAGES de Dieu. Dieu lui parle comme moi et toi. Ainsi la recommandation que Dieu donna à WAMBO c’est :

De faire attention et de ne rien dire à personne sans que Lui, Dieu, ne lui en autorise.

C’est ainsi que l’enfant va grandir en recevant tout ce qui lui est donné du Ciel mais, à jamais il ne dira rien à personne car il avait reçu formellement les instructions de ne rien dire. Ainsi donc, l’enfant doit grandir, il dort, il travaille et il va aller à l’école. Mais WAMBO aimait l’école buissonnière. Il n’aimait pas fréquenter. A cette époque, il n’aimait pas fréquenter.

WAMBO S’EN VA  SEJOURNER A MELONG

C’est alors qu’un jour, un frère vint au village Bandjoun chercher WAMBO et l’amena avec lui dans le Moungo (département de la région du littoral du Cameroun) plus précisément à Melong-Kouomtoum. Alors WAMBO s’y est rendu avec ce frère travaillé dans sa plantation. C’est  alors que WAMBO finira ses études au cours préparatoire en 1959.

Ceci étant, WAMBO ne veut plus rester sans voir son père et le père a tellement besoin de son enfant lui aussi.

WAMBO RETOURNE VIVRE A BANDJOUN

WAMBO décida encore rentrer au village pour revoir son père et continuer les travaux avec son père car WAMBO ne voulait plus jamais se séparer de son père de même que son père ne voulait plus se séparer de lui. WAMBO va donc vivre désormais et travailler avec son père. WAMBO fût un artiste très génial. Il fabriquait tout à l’aide du bambou traditionnel.

PERE SOFFO INVENTE LE PATIN A PEDALE DEVENU MOTOCYCLETTE.

WAMBO est le garçon qui fabriqua le patin à pédale dans l’Ouest Cameroun. Lorsqu’un blanc découvra cela, il contempla et l’admira. Une année après, ce blanc fît venir au Cameroun, les motos semblables au patin de WAMBO.

WAMBO SEJOURNE A ABONG MBANG : COMMERÇANT ET BOULANGER

Ainsi donc, WAMBO doit travailler, et beaucoup travailler, mais un ami frère revint encore solliciter amener WAMBO cette fois-ci à Abong-Mbang(dans la région de l’Est du Cameroun). WAMBO ne veut plus fréquenter et devient aide commerçant à Abong-Mbang.  Wambo va quitter ABONG MBANG  pour une autre ville et être boulanger. Alors, WAMBO est boulanger à Lomié (région de l’Est du Cameroun).

WAMBO S’EN VA A YAOUNDE

WAMBO décide à nouveau rentrer au village rejoindre son père et le père en ce temps là n’était pas content de le voir toujours en train de partir. C’est alors qu’il proposa à WAMBO :

« Maintenant, je ne voudrais plus que tu partes nulle part ? Si tu veux rester en ville, va à Bafoussam, je te donnerai un capital que tu gèreras ».

WAMBO voyait que Bafoussam est le centre où réside une bonne partie de la famille et de peur que chaque fois il ne reçoive la visite familiale pour bénéficier de ses largesses. Voyant qu’il sera très vite ruiné, alors il refusa cette proposition de son père. Il décida, quitter le village sans plus dire au revoir à son père pourtant un père qui l’aimait. En ce temps là WAMBO partira pour Yaoundé.

WAMBO BOULANGER ET VENDEUR DE PAIN A YAOUNDE-MOKOLO

A Yaoundé WAMBO vendra du pain au stationnement Mbalmayo (Ndlr : actuel place du marché coté sud de Mokolo sur la route de Nkolbisson).

WAMBO vendait du pain ainsi pour chercher les voies d’entrer dans une boulangerie pour faire valoir ses aptitudes de boulanger. Il sera enfin recruté dans la boulangerie dénommée SONAC, ensuite il sera recruté plus tard à la boulangerie SOCABO et WAMBO qui travaillait au four sera très vite malade. Le médecin interdit alors à WAMBO de travailler à ce poste désormais, de ne plus aller à côté du four. WAMBO abandonnera alors la boulangerie pour retourner vendre le pain. WAMBO reprendra la vente du pain et sollicitera par la suite un autre métier cumulativement avec la vente du pain.

WAMBO COIFFEUR A YAOUNDE

WAMBO va se décider à être coiffeur. WAMBO apprend la coiffure en vendant du pain. Plus tard, WAMBO, connaissait déjà coiffer tout en continuant la vente du pain. WAMBO, avec les ristournes du pain, réussit à créer son propre salon. C’est dans la coiffure que WAMBO demeurera jusqu’à se marier.

WAMBO JEAN ERNEST SE MARIE

WAMBO est marié d’une femme. Seulement, au moment de prendre sa femme, Dieu recommanda à WAMBO de dire qui est sa personne à sa femme. C’est ainsi que WAMBO révèle à sa femme qui il est. Ce n’était pas facile puisque la femme n’avait pas voulu comprendre et accepter qui il est. Mais, il a fallut beaucoup de signes de Lui pour que cette femme comprenne qui était donc son mari. C’est ainsi que WAMBO a livré beaucoup de secrets sur lui à sa femme et lui a donné des instructions de rester calme jusqu’au moment indiqué qui vivra verra.

WAMBO PERD SON SALON DE COIFFURE ET APPREND UN NOUVEAUMETIER : LA PEINTURE

Ceci étant, l’agrandissement de la route principale de TSINGA (Ndlr : quartier de Yaoundé reliant le marché central au palais des congrès de Yaoundé) viendra démolir le salon de coiffure de WAMBO. WAMBO perdra alors ses clients et ne pouvant plus s’ouvrir un salon, il décida à nouveau d’apprendre un nouveau métier. WAMBO va aller donc apprendre la peinture en bâtiment. Il peint les bâtiments, il peint les maisons de la ville, mais jusque là WAMBO décida avec sa femme devenir  commerçant. C’est ainsi que WAMBO va trouver une boutique dans le quartier où il chargera et confié la gestion à sa femme pendant qu’il faisait sa peinture.

WAMBO A NOUVEAU COMMERÇANT A YAOUNDE

Plus tard, la boutique prospérait, et WAMBO ne pouvait plus laisser sa femme seule vendre alors il abandonna la peinture pour se joindre à elle. Tous deux vendaient désormais dans la boutique. Il vendait donc avec sa femme pour gagner leur pain de tous les jours. Ainsi, donc WAMBO vend tellement jusqu’au jour où un malheur lui arriva.

WAMBO EN MARCHE POUR DEVENIR PERE SOFFO : DEBUT D’UN LONG CALVAIRE

Un jour, une femme sollicita « s’amuser » avec WAMBO et WAMBO est résistant. WAMBO ne veut pas de cette femme. Mais cette femme avait tellement soif de WAMBO. Croyant que WAMBO la simplifiait, WAMBO a été catégorique sur sa décision. Cette femme, voyant cela, décida de l’empoisonner.

Et comprenez que WAMBO même dans le Mungo a été victime d’un autre empoisonnement toujours de la part d’une femme. Et ce poison en ce temps, en était le troisième. Alors WAMBO doit commencer à souffrir. WAMBO doit commencer à souffrir, et chercher le traitement par ci, par là. WAMBO est déjà adulte. WAMBO peut parler de lui maintenant.

WAMBO CHEZ LES MARABOUTS POUR CHERCHER SA GUERISON, LES MESAVENTURES DE WAMBO CHEZ LES MARABOUTS

Alors, lorsque WAMBO Jean Ernest a reçu le poison, WAMBO cherche la guérison par ci, par là. C’est ainsi que j’irai trouver un marabout du village Bamena (Ndlr : un village dans le département du NDE, région de l’Ouest du Cameroun) et il me recommanda beaucoup de choses. J’achetai tout ce qu’il fallait et vint le trouver en compagnie de ma femme, à l’état de grossesse de ma deuxième fille. Je vins le trouver, alors il laissa ma femme chez lui et me conduisit dans un cimetière des anciens maquisards. On entra au cimetière et on s’approcha d’un tombeau. Il cogna ce tombeau : « kwan kwan kwan » quelqu’un répondit, je lui demande : «  Luc, qui est donc celui qui répond ainsi ? Il me répondit en grondant : « No bi na pupils wou go wok you ? » (Ndlr : N’est ce pas c’est ceux qui vont te traiter ?) Je lui demandai en riant : « woukan man go wok mi ? (Ndlr : qui est donc celui là qui va me traiter ?).

Alors il m’a demandé d’écrire une lettre et de dire dans celle-ci tout ce dont je souffrais.     J’écrivis cette lettre puis il la prit, la lût et me dit que les esprits lui avaient demandé de passer le lendemain puis il la posa sur la tombe. Après toute cette cérémonie, nous étions rentrés. Le lendemain, nous y étions rendus. C’est alors que je me souvins n’avoir pas mis dans ma lettre « quelque chose d’important ».

J’avais trop de problèmes qui m’angoissaient. Alors je dis à ma femme, qu’est ce qui m’arrive ainsi jusqu’à je risque d’entrer ans la sorcellerie. Que vais- je dire à ma mère ? Je suis seul à ma mère.

WAMBO PIEGE LE MARABOUT

C’est alors que j’ai réfléchi et une idée m’est venue à la tête. J’ai donc dit ceci à ce marabout : « Lorsque je venais te voir, c’était grâce à mon frère. Il m’avait demandé de venir te voir si tu peux me guérir, il me donne de l’argent et je te paie. Mon frère là est un policier ». C’est alors que j’étais allé chercher un ami que je l’avais déguisé en un policier en civil. Puis je rentre lui dire que j’ai pris rendez- vous avec mon frère là, le policier qui est allé au stade couvrir un match et c’est demain lundi que nous viendrons. Mon frère ainsi est venu, et j’ai pris un cahier à la boutique pour lui donner avec un stylo (bic) et on s’est rendu chez le marabout en question. Dès qu’on est arrivé, il l’a menacé ainsi : « je ne l’ai pas envoyé pour que tu le trompes ! » puis il  demanda sa carte d’identité Nationale, releva dans son carnet son identité puis lui dit : « je vais aller vérifier si c’est toi qui va le guérir. Et si quelque chose lui arrive tu seras responsable ». Dès notre départ, le marabout ramassa ses bagages et s’en alla. Il vida les lieux.

WAMBO CHEZ UN DEUXIEME MARABOUT A BAMOUN

La maladie continua à me ronger, alors, je me rendrai chez un deuxième marabout. Il s’agit d’un Bamoum. Celui-ci me dit : « On t’a attaché en brousse, trouve-nous de l’argent, nous allons aller te délivrer. Cet argent, tu vas changer en petite monnaie ».

Je suis allé tout faire pour en trouver et changer cet argent en petite monnaie puis retourner lui donner. Il prit un paquet de papiers fait semblant d’y avoir attaché cet argent et me donna en me demandant d’aller chez moi mettre au grenier et je suis rentré chez moi avec cela. J’ai grimpé garder cela au grenier pour attendre le jour qu’il demandera d’enlever.

WAMBO A L’HOPITAL CHINOIS DE MBALMAYO

Pendant ce temps, la maladie ne faisait que me ronger. C’est alors que je décidai me rendre à Mbalmayo chez les chinois, à leur hôpital. Là, ils distribuaient gratuitement les médicaments et pour moi, ils prescrivirent et m’envoyèrent acheter en pharmacie. Je rentrerai chez moi, dans la maladie et dit à ma femme : « je ne peux pas garder l’argent chez moi et mourir de maladie ». J’ai décidé monter au grenier chercher le paquet d’argent là pour acheter mes produits. Je monte au grenier porter le paquet en question ramené de chez le marabout Bamoun, j’appelai ma mère et ma femme pour détacher ensemble cet argent. Je détacherai, soigneusement et il n’y avait même pas 1 franc. C’est alors que fâché, j’ai ramassé ce tas de papiers et me rendre chez lui.

Ce marabout avait demandé à ses femmes de ne pas me dire qu’il était à la maison. Je restai alors chez lui pour le voir avant de rentrer. Alors le marabout resta et moi aussi.

Dès que la famine commença à ronger ce type, la femme avait déjà terminé de préparer longtemps avant. Puis, il sorti de la chambre. Je lui avais demandé : «  eh, mallam, n’est-ce pas on m’a dit que tu n’étais pas là ? » Et il répondit: « non, je suis rentré la nuit et la femme là ne savait pas que je suis là ». Je lui dis : « je viens te voir pour l’argent là ». Il crit : « yéeh », il a crié et commencé à chercher les justificatifs. Alors, je me suis querellé avec lui et lui ai demandé d’attendre que j’aille chercher la police.  Avant que je n’arrive avec la police, ce dernier avait plié les bagages avec sa femme, ils sont partis sans destination.

Alors, j’étais retourné chez moi en souffrance.

WAMBO CHEZ UN AUTRE MARABOUT DE BORNE 10 A MBALMAYO RENCONTRE AVEC UN SERPENT BOA

On m’a traîné partout, sur la route de Mbalmayo à Borne 10 chez un marabout. Celui- ci avait une chambre avec une autre petite à côté où il mettait les œufs. Ces œufs finissaient, mais je ne savais pas ce qui diminuait les œufs. On ne savait pas quand est ce que cela diminuait. Mais une nuit alors que je dormais seul dans cette chambre, j’ai laissé la lampe. C’est alors que je vois un serpent boa, un gros serpent se rouler en direction des œufs et avaler, les œufs un à un. Je n’ai plus fermé l’œil jusqu’au matin. Dès qu’il a avalé ces œufs, il est retourné dans la petite chambre d’à côté.

Le matin, le marabout arrive et me demande si j’ai bien dormi, je lui dis non. Et il me demande pourquoi, je lui réponds : «  non ! J’ai vu un gros serpent venu avaler tous les œufs là ».  Il m’a grondé : « tu dormais ou tu regardais les œufs ? » je lui dis ensuite

-Sais-tu ?

-Non

-Je veux rentrer

Il faisait n’importe quoi, je disais seulement : « je vais rentrer ».

Je ne savais plus comment dormir même chambre avec le serpent. Comme il savait que je connaissais qu’il a un serpent boa, il pouvait me faire mal. J’ai alors décidé ne plus dormir là-bas. Je lui dis que si je continue à rester ce serpent va m’avaler. Alors je suis rentré à Yaoundé. Et cette fois-ci, WAMBO Jean Ernest décide de ne plus jamais se rendre chez les guérisseurs.

WAMBO  COMMENCE LES VISITES MEDICALES

Je commence alors les visites médicales, cette fois-ci à l’hôpital Central de Yaoundé. A l’hôpital Central, les examens sur examens, seront effectués mais tous seront négatifs. Je vais me rendre dans toutes les cliniques de la ville mais tout cela sera négatif. J’ai tout fait sans suite.

WAMBO ENTRE DANS SON PREMIER COMA

Alors les malades, c’est ainsi que je suis tombé dans un coma. J’entre dans un coma de trois jours et très profond, le plus long.

Dans ce coma, je reçois un message. J’entre dans ce coma étant chez moi. Et beaucoup de bandjounais avec qui je faisais la réunion s’étaient décidés de cotiser pour acheter mon cercueil. Mais, ma femme se souvient de tout enseignement que je lui avais donné. Je lui avais recommandé que s’il arrivait que je tombe dans un coma que l’on ne m’enterre pas avant cinq jours. C’est l’occasion pour moi de vous dire cela encore. Je vous le dis pour que ma femme ne soit pas la seule à le savoir. Même vous, sachez le ? Vous pourrez dire ce jour là que : « Père nous a dis un jour, cela ». Donc si vous me voyez coucher attention de prendre des décisions avant cinq jours. Donc ma femme s’était souvenue de tout ce que je lui avais dit. La femme leur avait donc informé que : « mon mari m’avait déjà dit qu’un jour, s’il tombe dans un coma que l’on ne l’enterre pas avant cinq jours et qu’on ne le met pas dans un cercueil ». C’est alors qu’elle s’est mise à prier. Elle a expliqué cela à beaucoup de gens qui étaient à côté de moi. Au troisième jour, je suis sorti du coma.

WAMBO SORT DU COMA AVEC UN MESSAGE

Je suis sorti du coma avec ce message. Le message a été profond. Il s’agissait de fermer ma boutique et de partager l’argent aux pauvres. Lorsque j’ai donné cette nouvelle à ma femme. Je croyais qu’elle devait me demander : « mon mari, tu vas vendre cela que je vais manger quoi avec les enfants ? » Mais elle l’avait accepté comme si elle attendait. C’est ainsi que nous appelions quelqu’un à qui vendre cette boutique. Tout ce que nous avions perçu de cette vente, nous avions commencé le partage dudit argent. Du quartier de la briqueterie (Ndlr : quartier de Yaoundé au centre ville) au marché central pendant trente jours j’avais partagé cet argent. Et le Seigneur me recommanda de faire attention de donner un franc à un bien portant, une personne valide. C’est ainsi que tout ce que j’avais obtenu allait à tous les malheureux que je rencontrai.

MALADE, WAMBO SERA ACOMPAGNE AU VILLAGE BANDJOUN

Ainsi donc, tout n’était pas fini. La maladie n’était pas finie. En ce temps là j’ai demandé et avec l’accord de ma femme de m’amener au village. Alors elle m’amena au village. Alors avant d’y aller, je lui ai dit : en cours de chemin, dans le car qui me conduisait au village : «  Si j’entre encore dans le coma ne pleure pas. Que ceux qui m’accompagnent ne t’aident pas à pleurer. On demande de rester tranquille si non au village, les gens viendront t’aider à pleurer croyant que tu apportes le cadavre.

Alors nous sommes allés à Mokolo (Ndlr : quartier populaire de Yaoundé) et nous avons payé le car qui devait nous conduire de Yaoundé à Bandjoun. Nous avions payé le transport à 700F CFA soit 1,5 euro pour arriver au village Bandjoun.

WAMBO ENCORE CHEZ LES MARABOUTS

A l’arrivée, on me montre un « bon guérisseur » dans un village Bahouan. J’y vais alors, arrivé, j’entre dans un coma profond si bien que mes grands frères loueront un pousse-pousse (porte-tout) et viendront d’urgence me porter et me ramener à Bandjoun.

Malheureusement celui-là ne durera pas longtemps. Ils m’amènent à nouveau quelque part. Malheureusement ce guérisseur ne peut pas me donner un traitement. Celui-là déclare toujours que : « personne ne peut te guérir sauf Dieu. ». Son remède n’a rien fait. Et par contre lorsque les patients lui parvenaient, il m’envoyait en brousse chercher leur remède.

Chaque fois que je lui demandai de m’envoyer aussi cueillir mon propre remède en brousse, il disait : « Jamais ! Personne ne peut te guérir. Personne ne doit te guérir ».

LE MALADE WAMBO GUERIT LES MALADES CHEZ UN GUERISSEUR.

Mais je me suis aperçu que certains malades qui s’amenaient à lui, c’est plutôt moi qui les guérissais. C’est alors qu’un jour, plus de quinze personnes sont arrivées chez lui, à son absence et c’est moi qui les avais guéri.

Un autre jour , ma femme me trouva là-bas et me dit : « je suis venue te voir parce que j’ai rencontré la femme qui t’avais fait mal. Elle m’a donné une adresse pour rencontrer quelqu’un qui pouvait te guérir », on  va y aller. J’ai répliqué: « ma femme, dis moi que tu es allée te réconcilié avec elle pour venir me finir. Tu causais quoi avec elle ». Elle répond : « mon mari, tu crois que c’est moi qui puisse te faire mal ? » Est-ce que je pouvais imaginer que tu puisses encore passer à côté d’elle ? Néanmoins, j’ai récupéré l’adresse et lui dire : « rentre voir mes enfants ». Elle était rentrée s’occuper des enfants.

PERE SOFFO SE REND A BAMOUN

Je suis alors resté prendre mes petits frères, puis on s’est rendu à Bamoun (dans le Noun, un village de la région de l’Ouest Cameroun).

On rencontre alors un Mallam, le nommé Mallam Ali. Il dit : «je connais la femme qui t’a envoyé ». J’ai alors dis à mes petits frères que : voilà c’est ici qu’elle avait  pris ce poison. On y était resté quelques semaines, et le monsieur effectua un voyage. Nous étions restés, puis il alla pour un mois sans retour. Par derrière, aucune de ses femmes ne me donnait à manger. J’avais faim et constamment, elle n’attendait que le moment où je mettais pied dans sa cuisine pour ramasser de l’eau à boire pour qu’elle me rappelle quand est-ce que je vais mourir.

Mais j’avais mes deux bouteilles des brasseries dans lesquelles je puisais mon eau. Je versais cette eau sur ma serviette et utilisais chaque fois pour nettoyer ma face et au moment de prendre mon bain, je me rendais à la rivière.

LA MISERE DE WAMBO CHEZ LES BAMOUNS

Un jour je me suis décidé à partir. Je sors de cette concession, prend le chemin sans savoir avec précision où je me rendais. J’avais marché et je suis arrivé dans un champ de paille, j’ai alors commencé à arracher les pailles pour déterrer les racines que je mâchais pour extraire son jus sucré. Rassasié, je poursuivais ma marche jusqu’à un endroit où l’on avait cultivé une grande étendue de patate douce jusqu’à déterrer. Alors, je me suis alors jeté dans ce champ et déterrer les boutures pour retirer les patates restées dans le sol lors de la récolte. J’ai alors déterré une bonne quantité de patates puis continuer ma marche jusqu’à une brousse où il y avait un arbre fruitier noir à maturité. Je suis allé au pied de ce fruitier noir ramasser des fruits noirs qui étaient tombés et enfuir dans la poussière chauffante grâce au soleil. Lorsque cela fût tendre, je les consommais. J’ai alors voulu emporter l’autre pour souvent préparer, mais un autre cœur me dit non. A SUIVRE…

Fait à Douala, le 02 JANVIER 2012

Prise de son : Michel KAKE

Transcription : Michel KAKE

Photographie : Michel KAKE

Traduction : Michel KAKE