CESSEZ D’ENSEIGNER LA CORRUPTION A VOS ENFANTS.
Lorsque je réfléchis chaque jour, je me pose toujours des questions. « Que deviendra notre jeunesse ? Lorsque dès son bas âge, depuis la maternelle, on lui apprend seulement à vivre toujours dans la corruption. En ce sens qu’en lui disant : « Donne-moi le gobelet et je vais te donner 100FCFA ». « Prend mes chaussures tu auras 10 francs ». Cette forme d’apprentissage à la corruption s’agrandit au jour le jour et on ne fait rien pour en empêcher. On apprend à l’enfant à ne rien faire pour rien. C’est ainsi que vous trouverez des enfants (filles) paresseux dans des établissements scolaires parce qu’elles sortent avec leurs professeurs. Jusqu’ici, ce problème continue à me déranger.
Quand je vois ailleurs comment nos frères Africains souffrent pour obtenir ce qu’ils peuvent manger. Retournée chez moi, j’observe qu’il y a plus de facilité à avoir que de souffrance malheureusement, il y a moins de personnes qui s’entendent pour chercher et s’enrichir. Or c’est vous journalistes qui allez être au service du peuple pour en parler. C’est vous qui devez prendre l’initiative d’interpeler le peuple pour des situations pareilles et les exhorter à se lever main dans la main pour revendiquer cela.
MARIE LUMIERE ET LES MOTOS TAXIMENS DE DOUALA
Je vais prendre un exemple, les « benskineurs » de Douala.
Je les ai longtemps observés puis je me suis amenée à eux pour les interroger. Et j’ai réalisé que la plupart sont des diplômés du supérieur, les bacheliers, les licenciés etc. Que faut-il faire pour qu’ils soient calmes ? La manière de les aborder, l’approche est importante. Il faut les aborder avec douceur pour mieux les comprendre. Vous observez qu’ils ont besoin de soutien moral et matériel pour exercer. Malheureusement même le soutien moral leur manque vous voyez que cette situation les frustre. Parfois même, tu les approches pour les apaiser le cœur : « soyez un peu calme, mettez-vous au travail ».
On remarque que parmi eux on a des étudiants, des paresseux, des gens qui ne veulent rien faire. Mais je sais une seule chose :
Si notre Nation veut, elle sera bien (bis)
Si tout le monde s’engage à travailler, tout marchera.
Si à chaque moment, nous sommes ensemble, c’est la façon de vous aborder.
Beaucoup m’ont demandé comment je fais pour m’en sortir avec les journalistes. Je leur ai toujours répondu ainsi. « Je m’en sors toujours avec eux parce que je n’ai rien à cacher ; même dans ma chambre, je n’ai rien à cacher. Si vous faites des cache-cache, vous aurez des problèmes. Parce que ce sont des gens qui fouillent. Et s’ils fouillent jusqu’à trouver, ils parleront. Je ne refuse à personne de me fouiller. Enquêtez sur moi surtout l’essentiel c’est de dire réellement ce que vous avez vu. Soyez honnêtes ! »
LA JEUNESSE EST UNE AFFAIRE DE TOUS SANS EXCEPTION
Mon inquiétude c’est notre Nation, c’est la jeunesse. C’est surtout l’avenir de notre jeunesse. Si quelqu’un dit que ce sujet ne le concerne pas, je lui dirai non, cela concerne tout le monde.
On est interpelé à grandir, on est interpelé à se marier, on est interpelé à procréer, et à former notre famille. Si ce sujet ne te concerne pas aujourd’hui, cela te concernera demain. Parce que demain quand tu mettras les enfants au monde, que sera leurs vies ?
Tout à l’heure, je vous disais que je suis partie de Douala à 4(quatre) heures du matin en passant dans un carrefour, j’ai failli piquer une crise. Vous y trouvez des petites enfants/filles de 14 ans, 15ans, 18 ans et la plus âgée : 20 ans, toutes nues en route. Dès qu’une voiture freine, elles font tout ce qui est indésirable. Quand j’ai posé la question à savoir où nous étions, on m’a informé que nous étions à la rue : « j’ai raté ma vie ».
Parfois même, il peut s’agir de nos enfants parce que très souvent, quand on dort, on ne sait pas ce que les enfants tripotent dans leurs chambres.
Une fois à Douala, un taximan se permettrait d’amener les enfants au lieu dit « Okouma » au port, mais ne sachant pas que lui aussi pouvait être victime. Un jour, il porta une autre enfant masquée et s’en alla livrer ; deux à trois jours durant, on chercha la fille sans suite. Il finit par se rendre compte que c’est sa petite sœur qu’il avait porté pour aller livrer à « Okouma ». C’est pour dire que nous sommes tous concernés par ce phénomène. Et personne n’ose rien dire. Si aujourd’hui, ce n’est pas chez toi, ça sera chez ton frère.
ET LE ROLE DES JOURNALISTES DANS TOUT CELA ?
En ce qui me concerne, les journalistes devraient être les plus considérés dans leur façon d’agir. Dire ce qu’on a vu. Ils devraient organiser des débats pour mieux édifier sur des sujets particuliers. Afin que beaucoup de choses puissent vraiment être connues et être revendiquées.
En ce qui me concerne, le journaliste n’est pas un mendiant comme croient les autres.
*Ils doivent être des gens de cœurs qui doivent supporter de dénoncer tout ce qui a été caché dans l’obscurité pour faire mal.
*Le journaliste doit être un homme de droiture qui doit chercher toujours à amener les hommes dans la vérité.
*Tout ce que je peux encore demander au Ciel pour vous c’est ceci :
« Que le Seigneur vous ouvre les voies et moyens afin que tout ce dont nous avons commencé à nous dire ici depuis l’an 2008 soit un jour réalisé. Vous que voilà n’êtes pas peu pour créer votre propre radio et même votre propre télévision avec succès. Que Le Seigneur vous vient à l’aide pour cela ».
J’ai souvent dit que lorsqu’on trouve une termitière, ce n’est que le fruit d’un très long parcours et des efforts des termites. Dans ce processus, les termites ne prennent le sable que grain par grain. Et au fur et à mesure qu’elle transporte cela, au bout de 3(trois) à 4(quatre) ans, vous observez une termitière de près de 2 mètres et bien solide. Même la pluie ne détériore pas cette termitière.
Pourquoi pas vous aussi ? Grain par grain, petit à petit, vous pouvez construire quelque chose de meilleur. Vous n’êtes pas du tout peu, vous en êtes capables. Rebonsoir !
-Merci, maman.
MOMENT D ECHANGE ENTRE LA PROPHETESSE ET LES JOURNALISTES
Parole au journaliste doyen, Mr Biloa AYISSI, le directeur de publication (DP) du journal : « Nouvelle d’Afrique ».
Constat du journaliste :
« Je voudrais tout simplement dire que j’ai bien écouté la prophétesse et j’ai bien voulu que les journalistes participent à une sorte d’assainissement des mœurs. Que nos journalistes soient à l’écart de la prévarication pour conduire notre pays vers des lendemains meilleurs. Mais ce que je voudrai constater en même temps c’est que la plupart des médias n’appartiennent pas aux journalistes et c’est ça le véritable frein. Le Frein est que, si je suis propriétaire d’une structure de communication, je ne regarde que mes intérêts et oblige les journalistes à me suivre. Si vous vous écarter du crédo officiel, on vous montre la porte.
Mais cependant, elle a émis une idée qui me parait lumineuse, c’est que les journalistes peuvent en s’associant, créer des médias qui appartiennent aux journalistes et ça c’est fondamental. C’est vrai qu’on a vu des confrères qui sont mis à la porte parce qu’ils ont fait ce que le propriétaire, il faut le dire comme ça, ne voulait pas entendre.
Donc, je dis, une chose, tous ici, vous avez un prénom, moi j’ai refusé le mien : le prénom. Un prénom, ça veut dire qu’on est chrétien. Même en refusant le prénom que papa a choisi pour moi, je reste fondamentalement chrétien. Et un chrétien devait être différent des autres. Nous ne pouvons combattre ceux qui minent notre pays qu’en suivant la voix tracée par le Christ et c’est cette voie là qui est celle de la prophétesse Marie Lumière.
Ce que je voudrais dire c’est qu’il y a des gens de bonnes volontés comme vous voyez-là. Mais, je l’ai déjà souligné, les moyens qui permettent l’expression libre ne sont pas à la disposition du journaliste. Mais, comme Jésus l’a dit : « il n’y a rien d’impossible à celui qui croit ». Il faut qu’on croit. Ça va arriver et croire ce n’est pas simplement se croiser les bras, croire c’est poser des actions qui montrent qu’on croit. Merci »
Après cette intervention de l’ainé, BILOA AYISSI le modérateur, le journaliste Bernard ERERE de la CRTV (Cameroon Radio et Télévision) a pris parole pour affirmer ceci : « J’ai été particulièrement touché par ses propos » avant de remettre la parole à un autre journaliste "Julio", Jules.
TBC (Tom Broadcat Radio et Télévision) situé à Biyem-Assi, Montée des sœurs à Yaoundé s’adressant à la prophétesse Marie Lumière.
« Je voudrais savoir si Dieu lui a révélé des choses parlant du virage qu’est entrain de prendre le Cameroun des grandes réalisations, qui est entrain de prendre un virage très glissant, tant pour celui qui conduit le bateau : notre père de la nation que pour nous (journalistes) .
Est-ce qu’il y a des prophéties pour les mois à venir au Cameroun dont Dieu vous a révélé ».
Réponse de la prophétesse :
« IL Y A ENCORE BEAUCOUP DE CHOSES QUE DIEU RESERVE POUR LE CAMEROUN, MAIS… ».
« Au départ, vous avez crié sur les éventuels risques liés aux élections présidentielles au Cameroun et je vous avais rassuré que tout devait bien se passer. A présent on est à cette nouvelle phase: la recherche de la paix avec le virage de l’heure au Cameroun. La paix c’est pour tout le monde. Dieu a beaucoup de soucis pour notre peuple. Mais, moi qui demande à Dieu pour vous donner, vous ne le recevez pas. On ne le reçoit pas comme ça se doit. Comment vais-je donc faire ?
Dieu a des soucis par rapport aux prières de tous les jours. Il y a des églises qui prient sans cesse dans ce pays, il y a des individus qui également prient sans cesse, tout le monde prie et ll écoute, mais par où passera-t-il pour vous exaucer ? Si chaque personne refuse de se laisser ouvrir à la porte du Seigneur se laisser à l’écoute, se mettre à l’œuvre du Seigneur.Beaucoup déclarent servir Dieu alors qu’ils sont des marchands, des chercheurs d’argent. Quand on dit : « Je sers Dieu », à regarder de plus près, on réalise que beaucoup sont des marchands, « les chercheurs d’argents ».
Au Bureau Lumière, j’ai fait beaucoup de choses. J’ai initié l’apprentissage des métiers entre les fidèles ; que celui qui connait un métier enseigne à ceux qui désirent aussi exercer cela. Il y a beaucoup de choses que Dieu pourra faire à notre pays, mais les camerounais ne sont pas prêts à le recevoir comme ça se doit. C’est beaucoup.
S’il faut mieux voir, le Cameroun est trop riche, en sous-sol, comme en nature. Le Cameroun est riche tant en personnes physiques que spirituelles. On a les mains liées qui nous empêchent de continuer.
Nous devons comprendre que Dieu nous aime trop et parce qu’on est allé au-delà de la normale, laissant ainsi Dieu qui est suprême pour se vouer au surnaturel, l’idolâtrie, aux pratiques occultes.
Tout ce que tu entreprends, on t’interroge pour savoir quel chemin as-tu emprunté. « Tu appartiens à quel loge ? » On prie mais, on ne croit pas. Il y a encore beaucoup de choses que Dieu réserve pour le Cameroun. Mais, il faut que le peuple camerounais s’asseye un peu pour prendre l’initiative d’écouter la voix du Seigneur. Il faut qu’il accepte écouter le Seigneur ensuite se mettre à l’œuvre. Si tu ne cherches pas Dieu, tu ne le trouveras pas. Si tu Le cherches, Il se présentera à toi. »