Père SOFFO, l'ami du Chef
« Je t’envoie former ceux qui seront lumière envers les autres dans le monde. Cette lumière, c’est de les amener à comprendre que Dieu est vivant, que c’est Lui-même qui est lumière. On vient à Lui pour en prendre un peu afin d' être aussi à chaque moment de sa vie, lumière envers ceux que l’on rencontrera en chemin car tout ce qui vient de Dieu est une lumière divine. »
Sa personne
Le Prophète PÈRE SOFFO, à l'état civil, WAMBO Jean Ernest est né à Bandjoun en 1946, de Feu DJEPE et de Feue CHEMGNE Victorine. Plusieurs sources affirment qu'au moment de sa naissance, un curieux phénomène se produisit. Le soleil s'obscurcit avant de discuter le ciel avec la lune. En parallèle, les oiseaux criaient et les coqs chantaient avant que tout ne revienne à la normale. L'enfant vint au monde envellopé dans une membrane. Dès les premières années de sa vie, l'enfant WAMBO adopte souvent un comportement insolite. Lorsqu'il est à l'extérieur de la maison, il regarde le ciel, fait comme s'il écoute et écrit sur la paume de sa main gauche avec l'indexe de la main droite. Il déclarera plutard que sa main sur laquelle il écrit est un registre. C'est pourquoi il enregistre très souvent dans la paume de sa main gauche des informations importantes qu'il reçoit. Grandissant dans un foyer polygamique, Jean Ernest refuse toute forme d'injustice et lutte avec sagesse contre l'égoisme de ses mamans et pour une considération égale des enfants de la concession.
Inscrit à l'école vers l'âge de 10 ans, le cursus scolaire du jeune WAMBO est très bref. Il commence à l'école de la Mission Protestante de Mbô-Bandjoun. Il abandonne au Cours Elémentaire Première année en 1959. Comme tous les garçons de son âge, il suit son père adoptif SOUOP FOTSO dans les travaux domestiques et s'adonne de teemps en temps aux activités ludiques. Baptisé enfant à l'Eglise Evangélique de Mbo-Bandjoun, il devient catholique à la Paroisse de L'Immaculée Conception de la Briquetterie le 26 mars 1967 et recevra le sacrement de confirmation le 10 juin de la même année. En 1969, il prit pour épouse Mademoiselle MOGUEM Marie Berthe. Le mariage religieux sera célébré en 1971 à la Paroisse de L'Immaculée Conception de la Briqueterie à Yaoundé. En 1969, il intègre la chorale "Nka'kunnye Christo" (Flambeau de l'amour du Christ). Par l'intermédiaire du curé d'alors de la Paroisse St KISITO de Mvog-Mbi, Jean Ernest rencontre l'Archevêque Jean ZOA qui lui donne l'autorisation de nettoyer la chapelle de Nkoldongo pour l'expression de la section de sa chorale. Cette paroisse était à l'époque abandonnée et devenue un dépotoir d'excréments humains. C'est ainsi qu'elle est redevenue opérationnelle depuis 1972.
Installé à Yaoundé depuis 1965, Jean Ernest exerce tour à tour les metiers de coiffeur, de boulanger à la Boulangerie Moderne de Yaoundé et à SOCABO, de peintre en bâtiment et de commerçant. Avec l'aide de son épouse, il exercera des activités commerciales prospères jusqu'en 1975.
Le Prophète
C’est quand son commerce prospère qu'il reçoit l'ordre de Dieu de vendre tous ses biens et d'en distribuer les fruits aux pauvres. L'heure est venue d'être éprouvé. Son épouse et lui se soumirent à cette injonction divine bien que ce commerce soit leur seule source de revenus. Jean Ernest sera durement éprouvé dans sa chair de 1972 à 1975. Il souffrira pendant 3 ans des conséquence d'un poison lent. Il ira chez les médecins et les tradithérapeuthes à la recherche de sa santé. Cette quête de la guérison le conduira chez Malam Seydou, Grand Imam de Mansouen, une localité du département du Noun au Cameroun.
Ainsi, le 06 août 1975, il signe son engagement devant Dieu en présence de l'Archange Michel, la Sainte Vierge Marie, L'apôtre Pierre et les saints. Comme par coîncidence l'Eglise célèbre la transfiguration du Christ tous les 06 août. Il prend alors le nom de Père SOFFO c'est à dire l'ami du Chef. Sa mission est est de former les Hommes afin qu'ils soient lumière pour les autres dans le monde. Aussi, dira-t-il souvent: " Je suis venu vous aider à gagner la course de la sainteté, vous donner le sens réel des Saintes Ecritures. Je suis parmi vous pour vous apprendre à connaître et louer l'Eternel".
Son œuvre
Dans le cadre de ses activités au service du peuple de Dieu, il travaillera respectivement à Mansouen, à Bandjoun puis reviendra continuer son travail à Yaoundé sur l'un des flancs du mont Mbankolo, site actuel du camp de Yaoundé. Ses messages sont un appel à la repentance, à l'abandon des mauvaises habitudes pour se conformer à la volonté de Dieu. Il fait savoir à l'Homme que Dieu est "UN" et que toute tentative de division sert les intérêts des hommes et non ceux de Dieu. Il fait savoir que Mohamed est un prophète de Dieu Vivant, et que l'Islam est la 3eme porte d'entrée dans le royaume de Dieu. Il exhorte les Hommes à réussir le concours de la sainteté. PÈRE SOFFO demande aux chrétiens que tous, lui compris, aillent construire et faire vivre l'Eglise de Jésus-Christ. Il est viscéralement contre tout ce qui peut détruire l'Eglise qu'il qualifie d'ailleurs comme étant la maison de son Père. A ceux engagés dans des cercles exotériques, il les invite à se libérer. Il invite les Hommes à abandonner la culture du fétichisme pour regagner les Eglises et les Mosquées afin d'arroser leur foi, et à rester fidèle à leur engagement chrétien ou mulsuman envers Dieu. Par ailleurs, il invite les Hommes à purifier les traditions africaines des rites occultes et du fétichisme qui emprisonnent bon nombres de familles. Il appele au combat du tribalisme, du racisme, du favoritisme au dépend de la méritocratie. Il appelle à une responsabilisation des Chefs de famille et le recadrage des moeurs des femmes, garantes de l'éducation des enfants.
Pendant 30 ans au Bureau Lumière, en Haut parleur de Dieu comme il aime à le rappeler, PERE SOFFO donne ses messages en Français mais aussi en langues vernaculaires. Son language est accessible de tous, il se fait comprendre quoiqu'il adopte le language de la rue. Les fruits sont nombreux. Les populations accourent de toute part et chaque jour de son ministère, la colline de Mbankolo grouille de monde. Toutefois, malgré toutes les guérisons miraculeuses, PERE SOFFO fait face à l'incrédulité des hommes et leur absence de compréhension. Les prélats le traitent d'hérétique. Les autres l'accuseront de magie noire. Il subira quatre tentatives d'assasinats sur sa personne. Malgré toutes ces difficultés, il continuera son oeuvre au delà des frontières nationales au Gabon (2001), au Benin(2002), en France (1990 et 1992) et en Allemagne (1993 et 1999).
Dans les années 1992 et 1993, le corps qui porte PÈRE SOFFO manifeste des signes de fatigue. Cette situation persistera jusqu'au jour de grâce du jeudi 17 novembre 2005, jour de son rappel à Dieu, la 30ème année de sa mission comme il l'avait prédit.
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